BOIS AU POT - ELAGAGE
  Degat de racines
 

DEGATS DES RACINES SUR LES INFRASTRUCTURRES

Les dégâts causés par les racines sur les infrastructures: Légendes ou réalités ?
Les racines sont accusées de destabiliser les maisons, les terrasses, les murets, les trottoirs...
 

Quelle est la véritable responsabilité des racines des arbres? Avant de passer en revue les principales causes de dégâts dûs aux racines sur les immeubles, routes, trottoirs, terrasses, arrêtons nous sur quelques idées reçues...

Des mythes qui ont la vie dure.

La  toute puissance des racines face à un obstacle.

L'extrêmité d'un axe racinaire est particulièrement fragile et ne peut en aucun cas perforer du béton ou des tubes en PVC.
En revanche, lorsqu'une racine passe sous un obstacle, sa croissance en diamètre exerce une^pression susceptible d'engendrer des dommages (par appui ou par soulèvement).

L'attirance des racines par l'eau.

Les racines ne détectent pas l'eau à distance. Elles suivent les taux de variation (gradients) de l'humidité et sont incapables de traverser une zone de sol constament sèche. Inversement, une racine ne peut se développer dans un sol saturé d'eau, faute d'oxygène.
Les zones de tranchées creusées lors de l'installation des conduites d'une maison offrent souvent un sol meuble favorable à la croissance des racines. Ces dernières peuvent alors rencontrer des zones humides à proximité des canalisations et s'y développer.

La profondeur d'enracinement.

Les racines ligneuses des arbres pénètrent rarement à une profodeur excédent 1,50m. Même les essences caractérisées par la présence initiale d'une forte racine pivotante (chêne, pins...) voient cette dernière, après quelques années, perdre de son importance au profit des racines latérales superficiels.
Les constructions fondées au delà de 1m de profondeur ou installées sur sous-sol sont beaucoup moins exposées que celles aux fondations superficielles: Trottirs, allées, terrasses...
(Jarrault et Chevalier, 1991).

L'impact des élagages sur les racines.

On a longtemps prétendu que la suppression d'une branche entraînait une nécrose progressive de la racine située à son aplomb, et inversement. D'ailleurs, lorsque les arbres sont accusés de dommage souterrains, il est parfois conseillé de tailler sévèremen les branches afin de ralentir ou même stopper la croissance des racines.
Si, en effet, il a été observé  une mortalité racinaire suite à un élagage , aucune étude scientifique ne permet aujourd'hui de valider un lien de cause à effet. Il est aujourd'hui impossible de prévoir au niveau racinaire l'impact d'un traumatisme aérien.

L'extension des racines.

Autre idée reçue: On croyait ily a encore quelques années que le système racinaire des arbres adultes était limité à l'espace défini par la projection au sol du houppier. On sait maintenant que les racines horizontales s'étendent nettement au-delà, jusquà des distances égales à 2 et même 3 fois la hautrur totale de l'arbre.
Il faut donc s'attendre à ce que les arbres, même lorsqu'ils se trouvent à de grandes distances, soient tenus responsables de certains dégâts souterrains...

Les causes des dégâts des racines sur les infrastructures.

Les canalisations.
Il est très rare que les racines soient à l'origine des fissures dans les conduites souterraines.
Une telle situation peut se rencontrer lorsque les canalisations sont situées près du tronc et que celli-ci oscille sous l'action du vent. Les mouvements saccadés dus aux rafales de vents sont transmises par les racies aux conduites en entraînent une fatigue du matériau.
Loin du tronc, les racines ne peuvent pas provoquer la rupture des conduites. La présence de racines dans une canalisation nécessite une fissure préalable. Par contre, les drains sont particulièrement exposés.
 
 
 
 
Les routes et accotements.

Dans les zones bitumées ou pavées, les problèmes de soulèvement de trottoirs ou d'endommagement du revêtement des routes résultent d'une forte concentration des racines en surface.
Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. Avant d'être recouverts, les sols sont compactés pour assurer une stabilité au revêtement. Cette compaction empêche le prospection verticale des racines qui s'étalent alors en surface. De plus, la jonction entre le sol compacté et le revêtement , souvent riche en oxygène et en eau est une zone très attractive pour les racines. Leur grossissement entraîne soulèvements, fissures, éclatements du revêtement.

Les  fondations des maisons et autres batiments.

Les différentes sécherresses de 1976, 1989, 1990 et 2003 ont provoqué des désordres significatifs sur un grand nombre de constructions. Les facteurs explicatifs sont nombreux (Jarrault et Chevalier, 1991; Kert, 1993):
 * L'insuffisance de profondeur des fondations. En règle générale, ce sont les porches, terrasses, appentis et autres extensions  qui sont les plus exposés aux soulèvements
Les fondations ayant plus de 1m de profondeur sont beaucoup moins touchées.
 
* L'hétérogénéité du sol d'assise qui n'a pas partout le même comportement vis-à-vis de l'eau.
Les sols  argileux sontparticulièrement sensibles aux variations de teneur en eau. La dessication engendre une diminution de leur volume d'où tassement; la reprise d'eau provoque un gonflement, d'où soulèvement. Si ces variations de volume étaient uniformes sous l'ensemble du batîment il n'apparaîtrait pas de fissures.
Il existe une très bonne correspondance entre la carte des constructions sinistrées après les sécheresses et la carte géologique indiquant des formations argileuses.
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Les différences de niveau de l'assise dans le cas , par exemple, d'un sous-sol partiel.
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Enfin, la consommation en eau des arbres peut amplifier les effets d'une sécheresse sur les déformations du sol.
Plusieurs paramètres sont à prendre en compte: L'espèce (tous les arbres n'ont pas les même besoins en eau, l''âge, la distance par rapport aux fondations et la répartition des arbres autour de la construction.
L'ouvrage de Cutler et Richardson (1989) est consacré à cette problèmatique. Il porte sur l'analyse de 11.000 cas de sinistres survenus en Angleterre à la suite de la sécheresse de 1976. Les sols concernés sont essentiellement les argiles gonflantes de la région de Londres.
Les dégâts observés aux fondations ne sont pas forcément causés par les arbres les plus proches. Ce sont parfois des sujets éloignés, à forte demande hydrique, qui entraînent de graves fentes de retrait du sol.
Enfin, un arbre unique situé au coin d'une fondation peut être plus dangereux qu'un massif boisé entourant une maison, car c'est l'hétérogénéité du desséchement du sol qui est le plus nocif.

Les racines des plantes: Réparation et prévention des dégats occasionnés par des racines. Suggérer par mail
Écrit par Quercus   
30-07-2007

 

Des réparations et une prévention des dégâts occasionnés par des racines peuvent être entreprises...

Une coupe des racines responsables des dégats peut être effectuée, mais il s'agit là d'une opération risquée...

pour la santé et la stabilité de l'arbre. De plus, cette taille n'empêche pas toujours les racines de repousser et devra donc être répétée, à moins de contrôler le trajet des racines.
Si on arrache les arbres, les effets des dégâts des racines sur les constructions peuvent perdurer 3 à 5 ansaprès supression
 de la parie aérienne, sans compter les nombreux rejets de souche et autres drageons qu'ils convient de détruire.
les_racines_prvention_des_dgts_001.jpgCertains dégâts par les racines peuvent être évités en réaménageant les infrastructures par des systèmes de ponts: Les murs et leurs fondations sont interrompus pour laisser la place aux racines et à leur expansion future. Cette méthode est à appliquer plutôt à des murs de jardins relativement peu élevés( Illustration 1).
Une technique similaire peut être utilisées dans des cas d'aménagement de zones pavées autour d'arbres existabts. Lors de la mise en place d'un arbre il est conseillé de disposer les racines bien en dessous du sol compacté. Cela suppose l'aménagement d'un trou de plantation profond sans pour autant enterrer le collet. Pour cela, l'espace compris entre le collet et la surface de revêtement devra être laissé libre ou remplie de graviers (illustration 2).
Dans certains cas, il peut être préconisé da placer dans le sol une barrière infranchissable par les racines. Pouvant être réalisée dans des matèriaux divers (métal, plastique, fibre de verre, cimment, bois...), cette barrière devra être inclinée vers le sommet de l'arbre afin d'orienter les racines vers le bas. Si l'objectif est d'empêcher le soulèvement de trottoirs ou autres  revêtements, une barrière de 1m de profondeur est suffisante illustration 3).
S'il s'agit de prévenir les désordres de fondations sur sols argileux , une barrière anti-racines de 2m de profondeur est recommandée par l'Agence Qualité Construction.
On peut aussi prévoir, à dessein, de piètres conditions de croissance entre l'arbre et les fondations, en y disposant du sol compacté à faible teneur nutritive, des obstacles verticaux (briques, gravats...), des surfaces imperméables...
Sur les sols argileux à risque, l'irrigation des végétaux devra être raisonnée afin de réduire les variations de volumes des sols dues aux périodes de sécherresse et à l'absorption des racines.
Le choix des essences et des distances de plantation s'ajoute aux mesures préventives précédentes. L'Agence Qualité Construction préconise une distance minimale de 1 à 1,5 fois la hauteur prévisible la hauteur de l'arbre une fois adulte.



 
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